REPAJOSEC-TOGO

 COMMUNIQUE DE PRESSE DU REPAJOSEC

09 DECEMBRE : JOURNEE INTERNATIONALE DE LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

A l’occasion de la célébration de la Journée Internationale de Lutte contre la Corruption, le 09 Décembre de chaque année, le Réseau Panafricain des Journalistes pour la Supervision des Elections et la lutte contre la Corruption (REPAJOSEC) veut attirer l’attention de nous, citoyennes et citoyens sur la corruption, pratique aussi vieille que le monde, qui gangrène nos Etats et paralyse tout développement économique et social.

Le 09 décembre a été déclarée journée internationale de lutte contre la corruption, afin de sensibiliser le monde sur ce problème qui n’épargne aucun secteur de développement.

Chères citoyennes et chers citoyens, d’après le Rapport 2012 de l’ONG Transparency International, le Togo notre pays réalise un important bon de 15 places. Sur les 174 pays concernés par les enquêtes, le Togo occupe la 128è place avec une note de 30 points sur 100 alors qu’en 2011 le pays occupait la 144è place des pays les moins corrompus au monde. Ces résultats sont certes encourageants, mais  ce classement vient  clairement illustrer la situation connue et décriée de tous. Il est question ici de détournements de ressources publiques sous plusieurs formes, de pots-de-vin ou de positions tenues secrètes. Il faut le dire, tous les secteurs de l’Etat et même les églises sont aujourd’hui gangrénées par la corruption et le détournement des deniers publics. L’hémorragie persiste et fait saigner tout l’organisme économique de notre pays, à l’heure où tous les efforts de bonnes gestions consentis  sont contrecarrés par certains de nos compatriotes qui sont habités par l’avidité, l’esprit du lucre et les ambitions démesurées.

Comme le disait Ban-Ki-Moon, Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), le 08 décembre 2009 : « La corruption est le fruit de décision personnelle, le plus souvent motivé par la cupidité ».

 « La corruption affaiblit la capacité des gouvernements d’agir et d’aider leurs populations. Elle détourne  les capitaux consacrés à la lutte contre la pauvreté et dissuade les investisseurs économiques potentiels », affirmait pour sa part l’Administrateur du Programme des Nations Unies pour le Développement, Hélène Clark.

Maintenant ça suffit, il faut que ça cesse. Chers compatriotes, ne laissons pas la corruption tuer le développement. Il est temps que nous disions « NON » à la corruption sous toutes ses formes. Il est temps que la corruption ne constitue plus l’un des obstacles majeurs à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD ). Cela dépend du degré d’engagement de toutes les parties prenantes : Pouvoirs Publics, Institutions, Médias, Société Civile, et de chaque togolais pris dans son individualité. Il est temps aussi pour Nous journalistes de briser les barrières de l’opacité par le 4è pourvoir que nous sommes et de prendre part activement à la lutte contre la corruption sous toutes ses formes, en allant dans le sens de la manifestation de la Vérité pour des citoyens biens informés.

Récépissé de Déclaration d’Association N° 1041 / MATDCL-SG-DLPAP-DOCA du 22 Octobre 2012.

Chacun doit prendre conscience de la gravité de ce phénomène. Le peuple doit être le premier à dénoncer les pratiques frauduleuses. La lutte anti –corruption est donc pour nous aujourd’hui  un enjeu national qui doit rassembler toutes les togolaises et tous les togolais.

En cette Journée Internationale de Lutte contre la Corruption, impliquons nous davantage par des actes plus responsables  afin de bouter la corruption hors de nos habitudes, en nous engageant énergiquement aujourd’hui pour le bénéfice de nos communautés en quête du bien-être, notre pays, notre continent et de toute l’humanité.

Vivement que les efforts soient couronnés encore plus de succès contre la corruption sur la terre de nos aïeux pour attirer davantage d’investisseurs.