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Liberté,liberté chérie

Liberté,liberté chérie

 

 

Le totalitarisme, la dictature sont les dangers majeurs pour la démocratie et le citoyen. La liberté de la presse, tous les textes universels et constitutionnels en attestent, est condition essentielle et nécessaire de la démocratie.

Le journaliste libre, surtout s’il est fraichement libéré et peu vivre de cette liberté, en particulier s’il est exercé sans compétence et sans principes professionnels forts, constitue un danger pour les puissants mais aussi pour les citoyens modestes laminés par le pouvoir et l’arrogance de journalistes qui confondent leur rôle d’informateur et de commentateur pour s’ériger en policier, en juges, en donneurs de leçons, voire en perroquet au service de la pensée unique, ou prisonniers du politiquement correct. L’absence de libertés est par nature oppressive. L’abus ou le mauvais usage de la liberté est à terme liberticide et peut générer un appareil répressif. L’équilibre se situe entre liberté et responsabilité, et devoir d’informer, droit d’être informé, entre droit de dire et respect de la personne. Les journalistes ont des droits et des devoirs, les citoyens ont le droit de confronter l’information reçue à la réalité vécue ; la société doit organiser un compromis être liberté et licence. Jamais la presse écrite, la radio, la télévision ne peuvent être des vecteurs de haine. La liberté de la presse est une liberté récente et fragile. Elle a deux cents ans dans certains pays, quelques années pour d’autres, aucune existence ailleurs.

L’évolution du climat international et des conditions dans lesquelles les journalistes doivent remplir leur fonction d’information, partout dans le monde, notamment dans des situations de conflits, entraine des conséquences lourdes et douloureuses, de plus en plus nombreux sont les journalistes menacés, voire assassinés, les pays ou le droit à l’information est bafoué, les événements au cours desquels le travail des journalistes est freiné, ou au contraire canalisé et utilisé à des fins partisanes. Parce que la liberté de la presse est l’un des piliers de la démocratie et de l’expression libre des idées et des opinions.

Les journalistes sont les petits soldats des lumières pour le combat du rationnel contre l’irrationnel, de la clarté de jugement contre la confusion des valeurs, du courage éthique contre la tiédeur, le suivisme et la manipulation, de la compétence professionnelle contre la déformation ou tout simplement l’approximation.

 

 

HERVE BOURGES.



01/12/2012
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